En Ostéopathie, de très nombreux thérapeutes vont vous décrire une vertèbre (par exemple) comme étant « déplacée« . Cette notion peut vous induire fortement en erreur.

En effet, si il y avait un réel déplacement (anatomique), celui-ci serait visible au niveau radiologique (et les preuves scientifiques à l’ostéopathie auraient été beaucoup moins complexes à apporter).

En réalité, on ne travaille pas sur des « déplacements » mais sur des pertes de mobilité.

Le cracking, c’est à dire le fait de faire craquer une articulation, n’a pas pour effet de « remettre en place » une vertèbre, mais simplement de libérer des tensions qui gênent son mouvement, par exemple un muscle plus contracté d’un côté que de l’autre.

Cette méthode n’est absolument pas nécessaire ! On peut obtenir le même résultat en utilisant uniquement des mobilisations douces, et la seule différence est que nous n’aurons pas pour effet de reproduire un traumatisme au niveau tissulaire. Aussi, les techniques douces étant beaucoup plus précises, les ajustements seront souvent plus durables car plus stables.

Cela permet de traiter directement la cause, et ainsi de ne pas multiplier les consultations pour un même problème.